Dying Light 2 Stay Human est un action-RPG en monde ouvert sorti en 2022 sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S et Nintendo Switch (version cloud), développé par Techland. Incarnez Aiden Caldwell, un survivant errant dans la ville post-apocalyptique de Villedor, où parkour, combats brutaux et choix narratifs façonnent une lutte contre les zombies et les factions humaines.
Un monde post-apocalyptique palpitant
Dying Light 2 Stay Human vous plonge dans Villedor, une ville ravagée par une infection zombie, où l’humanité s’accroche à des enclaves fragiles. Vous incarnez Aiden, un pèlerin à la recherche de sa sœur, naviguant entre factions rivales (Peacekeepers, Renegades, Survivants) et un cycle jour-nuit qui transforme le gameplay. Ce monde ouvert, quatre fois plus grand que celui du premier jeu, mêle parkour fluide, combats viscéraux et choix narratifs impactant l’histoire, avec une campagne de 20 à 30 heures, extensible via le DLC Bloody Ties. La rejouabilité repose sur les multiples fins, les quêtes annexes et le mode coop à quatre joueurs. L’esthétique sombre et l’atmosphère tendue évoquent The Last of Us, mais des bugs au lancement et une narration inégale freinent l’expérience. Pour les fans de parkour et de zombies, c’est un terrain de jeu exaltant, mais imparfait.



Un gameplay de parkour et de combat viscéral
Le gameplay de Dying Light 2 Stay Human repose sur deux piliers : un parkour fluide et des combats brutaux. Aiden escalade, saute et glisse à travers Villedor avec une liberté grisante, utilisant des tyroliennes, des grappins et des murs pour explorer toits et ruelles. Les combats, à base d’armes blanches (machettes, tuyaux) et d’armes improvisées (arcs, cocktails Molotov), privilégient la créativité, avec des takedowns et des coups environnementaux. Le cycle jour-nuit change la dynamique : le jour favorise l’exploration, la nuit augmente les risques avec des infectés plus agressifs, mais offre des récompenses. Les choix narratifs, comme soutenir une faction ou épargner un ennemi, modifient la ville (zones contrôlées, PNJ) et mènent à plusieurs fins. Le DLC Bloody Ties ajoute une arène de gladiateurs, prolongeant l’aventure de 5 heures. En streaming, le parkour acrobatique et les combats sanglants captivent, mais les bugs (IA, collisions) et une IA ennemie inconstante frustrent. Les performances sont fluides sur PS5 et Xbox Series (60 FPS, 4K), mais le PC et la Switch cloud souffrent de ralentissements. Ce gameplay, dynamique et immersif, brille, mais demande du polish.
Un Villedor vivant mais imparfait
Villedor est un monde ouvert tentaculaire, divisé en quartiers distincts : gratte-ciels effondrés, bidonvilles boueux, zones fortifiées. Chaque zone regorge de détails – graffitis, carcasses de voitures, PNJ dynamiques – et d’activités comme des avant-postes à capturer ou des nids de zombies à nettoyer. L’histoire, centrée sur la quête d’Aiden et les luttes de pouvoir, est portée par des cinématiques et des dialogues, mais manque de profondeur émotionnelle malgré des thèmes forts (survie, trahison). Les collectibles (cassettes, notes) et les quêtes annexes, comme sauver des survivants, prolongent l’aventure de 10 à 15 heures. En streaming, l’exploration nocturne et les affrontements tendus impressionnent, mais les missions répétitives et les bugs visuels (pop-in, textures) lassent. Les performances sont robustes sur consoles next-gen, mais le PC exige une configuration puissante, et la Switch cloud est limitée par la latence. Ce monde, immersif et vaste, est un point fort, mais pâtit de finitions inégales.
Une direction artistique et sonore immersive
Visuellement, Dying Light 2 Stay Human impressionne avec ses environnements post-apocalyptiques, où les gratte-ciels en ruine et les rues envahies par la végétation créent une atmosphère oppressante. Les animations du parkour et des combats sont fluides, mais certaines textures (sols, PNJ secondaires) manquent de netteté sur PC et PS4. La bande-son, composée par Olivier Derivière, mêle thèmes dramatiques et ambiances électroniques, renforçant la tension, notamment la nuit. Les effets sonores – grognements de zombies, cliquetis d’armes – sont percutants, et le doublage anglais, avec des performances comme celle d’Aiden, est convaincant, bien que limité par des dialogues inégaux. Les performances techniques, améliorées par des patchs post-lancement, sont solides sur PS5 et Xbox Series, mais le PC souffre de ralentissements sur des configurations moyennes, et la Switch cloud est instable. Cette direction artistique, sombre et immersive, porte le jeu, mais montre des failles techniques.
Points forts
- Parkour fluide et exaltant
- Monde ouvert vaste et détaillé
- Choix narratifs impactants
- Ambiance post-apocalyptique tendue
- Mode coop à quatre joueurs
Points faibles
- Bugs techniques au lancement
- Narration inégale et peu profonde
- Missions secondaires répétitives
- Performances inconstantes sur PC et Switch
- IA ennemie parfois erratique
Mon avis
Dying Light 2 Stay Human est un action-RPG électrisant, où le parkour acrobatique et les combats brutaux dans Villedor créent une expérience viscérale. En streaming, escalader un gratte-ciel au crépuscule ou affronter une horde la nuit est palpitant, offrant un terrain de jeu idéal pour les fans de zombies et d’open-world. Cependant, les bugs au lancement, une narration inégale et des performances instables sur PC et Switch cloud ternissent l’expérience, rendant certains moments frustrants. Comparé à Dead Island 2, il est plus ambitieux dans son monde, mais moins raffiné techniquement. À son prix (souvent en promotion à 19,99 €, contre 59,99 €), c’est un must pour les amateurs de parkour et de survie sur PS5 ou Xbox Series, mais moins convaincant sur PC et Switch. Un voyage post-apocalyptique mémorable, mais qui manque de finition.