Monster Crown est un monster-collecting RPG développé par Studio Aurum et publié par Soedesco, sorti le 12 octobre 2021 sur PC, Nintendo Switch, PS4, et Xbox One après une phase d’accès anticipé débutée en juillet 2020. Plongez dans un monde sombre et rétro où vous capturez, entraînez et croisez des monstres pour sauver Crown Island d’une menace ancienne.
Une aventure rétro aux accents sombres
Monster Crown vous place dans la peau d’un jeune dresseur sur Crown Island, où une force maléfique, ravivée par une mystérieuse organisation, menace l’équilibre. L’histoire, influencée par les choix du joueur, explore des thèmes de rédemption et de pouvoir à travers une narration sombre, moins enfantine que Pokémon. La campagne, d’environ 20 à 30 heures, est enrichie par des quêtes secondaires et un système de breeding permettant de créer des monstres uniques. Sans DLC narratif, des mises à jour post-lancement ont ajouté des monstres et corrigé des bugs, mais le contenu reste limité. La rejouabilité repose sur la chasse aux 200+ créatures et les choix narratifs menant à plusieurs fins. Acclamé pour son style rétro et son approche indie, le jeu a divisé par ses graphismes datés et ses mécaniques parfois maladroites. Parfait pour les fans de Pokémon ou Digimon cherchant une alternative mature, Monster Crown est un hommage audacieux aux classiques du genre.




Un gameplay de capture et de breeding captivant
Le gameplay de Monster Crown s’inspire des monster-collecting RPG comme Pokémon, avec des combats au tour par tour où vous dirigez une équipe de six créatures. Chaque monstre, capturé ou créé via un système de breeding complexe, possède des compétences uniques et des synergies d’équipe. Les combats, bien que stratégiques, souffrent d’une IA ennemie prévisible et d’un équilibrage inégal, notamment en fin de jeu. Les quêtes secondaires, comme chasser des monstres spécifiques, prolongent l’expérience, mais manquent de variété. Le mode multijoueur, incluant des combats et échanges en ligne, est idéal pour le streaming, où les créatures hybrides et les duels captivent. Les performances sur Switch et PS4 sont correctes, mais des ralentissements surviennent dans les zones chargées, et le PC est plus stable avec du matériel modeste. Des patchs ont amélioré la fluidité et ajouté des monstres, mais certains bugs, comme des crashs, persistent. Ce gameplay, riche en personnalisation, brille par son ambition, malgré quelques maladresses.
Exploration dans un monde pixelisé
Crown Island est un monde semi-ouvert, mêlant forêts, grottes et villages dans un style pixel art rétro. L’exploration encourage la capture de monstres, la collecte de ressources et la découverte de secrets, ajoutant 10 à 15 heures pour les complétionnistes. Les hubs, comme les villes, permettent d’interagir avec des PNJ et de gérer votre équipe, mais les dialogues sont parfois génériques. Les environnements, bien que charmants pour les fans de rétro, manquent de détails modernes, ce qui peut diviser en streaming, où le style 16-bit plaît aux nostalgiques mais semble daté pour d’autres. Les performances sur Switch sont limitées par des baisses de framerate, tandis que PS4 et Xbox One offrent une expérience stable, et le PC excelle sur des configurations modestes. L’absence de contenu post-lancement majeur limite l’exploration à long terme. Ce monde, sombre et pixelisé, évoque Game Boy Advance avec une touche moderne.
Une direction artistique et sonore rétro
Visuellement, Monster Crown adopte un style pixel art inspiré des jeux Game Boy Advance, avec des sprites détaillés pour les monstres et des environnements simples mais évocateurs. Les animations de combat, bien que limitées, capturent l’essence rétro, mais les textures peuvent sembler rudimentaires sur grands écrans. La bande-son, composée par Studio Aurum, mêle chiptunes mélancoliques et thèmes énergiques, renforçant l’ambiance sombre, bien que les morceaux se répètent. Les bruitages, comme les cris des monstres, sont efficaces mais basiques. Sans doublage, le jeu repose sur des dialogues textuels, parfois verbeux. Les performances sur Switch et PS4 sont acceptables, mais des ralentissements occasionnels nuisent à l’immersion, tandis que le PC offre une expérience fluide. Les mises à jour ont corrigé des bugs visuels, mais l’esthétique reste nichée. Cette direction artistique, nostalgique et minimaliste, charme les fans de rétro mais peut rebuter les amateurs de modernité.
Points forts
- Système de breeding profond et créatif
- Narration sombre et mature
- Style rétro charmant pour les nostalgiques
- Multijoueur en ligne pour combats et échanges
- Idéal pour le streaming de duels
Points faibles
- Graphismes datés pour les non-fans de rétro
- Performances inégales sur Switch
- IA ennemie prévisible
- Quêtes secondaires répétitives
- Manque de contenu post-lancement
Mon avis
Monster Crown est un monster-collecting RPG audacieux qui capture l’essence des classiques comme Pokémon tout en proposant une narration plus sombre et un système de breeding complexe. Le multijoueur en ligne et les duels stratégiques en font un titre parfait pour le streaming, où les créations de monstres uniques impressionnent. Cependant, les graphismes rétro, bien que charmants, divisent, et les performances inégales sur Switch ainsi que le manque de contenu post-lancement limitent son éclat. Comparé à Temtem ou Digimon, il brille par son approche indie et sa profondeur, mais manque de polish. Si vous aimez les RPG rétro comme Pokémon Émeraude ou les expériences de niche, Monster Crown est une aventure captivante, surtout sur PC. Un hommage sincère, mais imparfait, au genre.