The Wild at Heart est un jeu d’aventure sorti en 2021 sur PC, PS4, Xbox One, Xbox Series X/S et Nintendo Switch, développé par Moonlight Kids. Incarnez Wake, un jeune garçon perdu dans une forêt enchantée, où il recrute des créatures magiques, les Spritelings, pour explorer un monde féerique et affronter des dangers anciens.
Une odyssée féerique dans un monde enchanté
The Wild at Heart vous entraîne dans les Deep Woods, une forêt mystérieuse où Wake et son ami Kirby, deux enfants en fuite, découvrent un monde peuplé de Spritelings, de petits êtres aux pouvoirs variés. Ce jeu d’aventure inspiré de Pikmin mêle exploration, gestion de créatures et puzzles dans une campagne de 10 à 12 heures. Vous explorez des clairières luxuriantes, des ruines oubliées et des marais hantés, tout en accomplissant des quêtes pour aider des habitants excentriques ou reconstruire des camps. La rejouabilité repose sur la chasse aux collectibles (ressources, pages de journal) et l’expérimentation avec les Spritelings. L’esthétique peinte à la main et l’ambiance onirique captivent, mais des mécaniques parfois maladroites et un rythme inégal freinent l’expérience. Pour les fans de Pikmin ou de jeux comme Overlord, c’est une aventure charmante, mais perfectible.



Un gameplay d’aventure intuitif
Le gameplay de The Wild at Heart repose sur l’exploration et la gestion des Spritelings, des créatures aux rôles spécifiques : certains cassent des obstacles, d’autres transportent des objets ou allument des feux. Wake, armé d’un aspirateur magique, dirige ces petites armées pour résoudre des puzzles environnementaux, comme déplacer des pierres ou activer des mécanismes anciens. Les combats, contre des créatures comme les Wallows, demandent de positionner stratégiquement vos Spritelings, bien que la difficulté reste modérée. Les quêtes annexes, comme aider un forgeron ou explorer des grottes secrètes, ajoutent 3 à 4 heures pour les complétionnistes. En streaming, l’interaction avec les Spritelings et les décors enchanteurs séduisent, mais les contrôles imprécis (surtout pour viser) et la répétitivité de certains puzzles frustrent. Les performances sont fluides sur PS5, Xbox Series et PC (60 FPS, 1080p), avec des ralentissements occasionnels sur Switch. Ce gameplay, accessible et imaginatif, brille par son charme, mais manque de profondeur tactique.
Un monde féerique immersif
Le monde des Deep Woods est un tableau vivant, avec des forêts scintillantes, des marais brumeux et des ruines envahies de lianes. Chaque zone, comme la clairière du Grove ou le marécage du Wispwagon, regorge de détails : champignons luminescents, statues brisées, et PNJ comme des tortues érudites. L’exploration, guidée par une carte, révèle des secrets (trésors cachés, Spritelings rares) et des quêtes narratives sur l’histoire des bois. Les collectibles, comme les pages de journal, approfondissent le lore d’un monde ancien menacé par une force obscure. En streaming, les environnements peints et les interactions avec les Spritelings captivent, mais les allers-retours fréquents et les objectifs répétitifs (collecter X ressources) lassent. Les performances sont excellentes sur consoles next-gen, mais la Switch montre des textures floues en mode portable. Ce monde, magique et immersif, est un point fort, mais manque parfois de variété dans ses quêtes.
Une direction artistique et sonore envoûtante
Visuellement, The Wild at Heart impressionne avec son style peint à la main, évoquant un livre de contes. Les couleurs douces, les effets de lumière tamisée et les animations fluides des Spritelings créent une ambiance onirique, bien que certaines textures soient moins nettes sur Switch. La bande-son, composée de mélodies acoustiques et de touches orchestrales, renforce le côté féerique, mais peut devenir répétitive. Les effets sonores, comme les gazouillis des Spritelings ou le bourdonnement des ennemis, ajoutent du charme, mais l’absence de doublage limite l’impact des dialogues. Les performances techniques sont solides sur PC et consoles next-gen, avec des bugs rares (collisions occasionnelles). Cette direction artistique, chaleureuse et soignée, porte l’expérience, bien que la musique manque de diversité pour les longues sessions.
Points forts
- Esthétique peinte à la main magnifique
- Mécaniques des Spritelings créatives
- Ambiance féerique immersive
- Exploration fluide et accessible
- Performances techniques solides
Points faibles
- Contrôles parfois imprécis
- Puzzles et quêtes répétitifs
- Manque de défi dans les combats
- Musique répétitive sur la durée
- Textures floues sur Switch
Mon avis
The Wild at Heart est une aventure enchanteresse, où les Spritelings et les décors peints transforment une forêt en un conte vivant. En streaming, explorer les Deep Woods et diriger ces créatures adorables est un régal visuel et émotionnel, parfait pour des sessions relaxantes. Cependant, les contrôles maladroits et la répétitivité des tâches freinent l’élan, rendant le jeu moins captivant sur la durée. Comparé à Pikmin 3, il est plus narratif, mais moins stratégique. À son prix (souvent en promotion à 14,99 €, contre 24,99 €), c’est une pépite pour les fans de plateforme-aventure sur PS5, Xbox Series ou PC, avec une expérience correcte sur Switch. Un voyage magique, mais qui manque d’un peu de panache.